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    Garry Kasparov

     

    - Ce ne sont pas tant les règles que leurs exceptions qui sont importantes.

    - Les échecs, c'est un art.

    - Les parties sont toutes différentes alors que les interviews sont toujours les mêmes.

    - C'est une question de caractère. Beaucoup de gens perdent leur motivation très vite. D'autres, ils sont rares, peuvent la conserver très longtemps. J'aime les échecs, encore aujourd'hui je suis heureux d'analyser des parties. J'aime toujours gagner, je déteste encore perdre. Bien jouer est important pour mon intégrité intellectuelle et morale. Et puis les échecs vivent en ce moment une période historique grâce à internet. Ils se développent dans les systèmes éducatifs à travers le monde. Ils sortent de leur ghetto, et c'est mon rôle de mener à bien cette révolution.

    - Aucun ordinateur ne me battra !

    - Il n'y a pas eu de défaite parce que je ne crois pas que cet ordinateur ait jamais existé. IBM a triché en refusant d'imprimer les modes de recherche de la machine. C'est évident, pendant le match, des coups décisifs ont été joués par des êtres humains. Aujourd'hui, les meilleurs spécialistes en informatique ne peuvent toujours pas expliquer comment Deep Blue a pu jouer contre la logique des ordinateurs. IBM a gagné une guerre de communication, mais ils sont incapables de prouver que l'ordinateur a gagné tout seul.

    (après sa défaite contre le super ordinateur Deep Blue en 1997.)

    - Les écrivains ont utilisé les échecs pour analyser les côtés extrêmes de la nature humaine. Dans ce cadre, les échecs offrent un champ d'expérimentation idéal. Mais on pourrait faire la même chose avec la peinture. Et là, en vous référant à Van Gogh, vous ne tirerez pas de conclusion définitive sur les peintres.

    - J'aime trop la vie et je suis trop intelligent pour me laisser enfermer dans le jeu d'échecs.

    - Le plus grand jeu de l'esprit jamais inventé, plus vous l'apprenez, plus vous y prenez du plaisir.

    - Il essaya de se convaincre lui-même de pouvoir éviter toute erreur et de ne jamais perdre. Quelle horreur !

    (parlant de Robert Fischer)

    - Karpov est une pièce de musée.

    - Fischer est le meilleur joueur du monde et Karpov n'est qu'un joueur de bistrot.

    Kasparov (à 16 ans)


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