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    Mikhail Tchigorine
     
    La Russie entre dans la danse en la personne de Mikhail Tchigorine 1850 - 1908 considéré comme le père des échecs soviétiques.
     
    Attaquant par excellence il accordait plus d'importance aux cavaliers qu'aux Fous et s'empressait d'échanger très vite en début de partie ceux-ci. Analyste hors pairs il contribua à l'évolution de la théorie des ouvertures. Une des grandes lignes de l'ouverture Espagnole porte d'ailleurs son nom.

    Steinitz remis son titre de champion du monde en jeu en 1889 face à Mikhail Tchigorine. Wilhelm conservera son sacre 10 à 6
     
     

     

    Tchigorine - Steinitz

    La Havane 1892

    Trois ans plus tard à la Havane le duel tenu toute ses promesses, les jeux fus de part et d'autre très équilibré Tchigorine passa à deux doigts du titre tant convoité mais il commit la plus cruelle des erreurs de sa carrière dans sa vingt troisième parties.

    Wilhelm Steinitz conserva une fois de plus sa couronne.

    Un autre challenger croisa la route du champion en la personne de Isidore Gunsberg. Pour ce match les nulles compteront pour un demi point et au terme de dix victoires le vainqueur serait couronné. A cinquante six ans Steinitz remporta une fois de plus l'épreuve en s'imposant sur le score de 10.5 à 8.5

     

     

    Le vingt six mai 1894 à New York le règne de Steinitz s'arrête après vingt huit ans de suprématie échiquéenne, le roi détrôné du laisser sa couronne a un jeune homme du nom d'Emanuel Lasker sur le score de 10 à 5 et quatre nulles.

    Wilhelm Steinitz détrôné ne vis en cela qu'un incident de parcours et demanda une revanche ce fût chose faite deux ans plus tard à Moscou. Lasker ne laissa pas la moindre petite chance en lui infligeant un sévère 10 à 2

    Sans doute que la profondeur du jeu de Lasker n'avait pas été sondé suffisamment. Comme il dira un jour je cite :

    « Les échecs ne sont pas pour les âmes timides. Ils requièrent un homme entier, qui ne s'arrête pas aveuglément à ce qui a été déjà établi, mais qui tente individuellement de sonder les profondeurs du jeu »

    Le père des échecs modernes s'éteindra le 12 août 1900 à l'âge de soixante quatre ans.
     
     
    Les songes de l'esprit


     
     A méditer


     L'idée de l'avenir est plus féconde que l'avenir lui-même.

    Henri Bergson
    1859 - 1941
    Philosophe


     

     

     

     

     

     

     




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    Les années passèrent considéré comme le père des échecs modernes, nous sommes en 1872 et Wilhelm assoie sa notoriété en battant Johannes Zukertort alors considéré comme un des prétendants à la couronne mondiale.

    Steinitz confronté a son tempérament, en effet, d'un caractère exécrable il lui arrivait de se quereller avec son adversaire allant même jusqu à le frapper. Voici je cite : une scène se passant au club de Vienne alors qu il était encore tout jeune.

    Confronté a un puissant banquier une dispute éclata. Epstein s'indigna : -
    Comment osez-vous me parler ainsi ? Ne savez vous pas qui je suis. Steinitz répliqua – Oui, vous êtes Epstein le financier. Mais ici, Epstein c'est moi.

    Il était donc ainsi, taciturne, orgueilleux et caractérielle Steinitz s'étant fait trop d'ennemis émigra pour les Etats-Unis en 1883 date à laquelle il vit d'exhibitions, puis fonda la grande revue d'échecs : "The international Chess Magazine"
    ou évidemment il ne manquera pas d'écrire des propos plus que acerbes envers ses adversaires.

     

    Johannes Herman Zukertort

    Disciple du grand maître Anderssen, Zukertort proposa un match à Steinitz, le seul véritablement capable de dominer le champion du monde officieux. Lors du tournoi de 1883 Johannes avait gagné le tournoi de Londres surclassant Steinitz de trois points.

    Le match pour le titre suprême et enfin officiel aura donc lieu à New York, Saint-Louis et à La Nouvelle Orléans du 11 Janvier au 29 mars 1886

    Steinitz gagna la première partie dans un style plutôt romantique sacrifiant un cavalier pour trois pions. Ensuite vînt au tour de Johannes Zukertort d'aligner quatre gains d'affilée.

    Zukertort sur orbite mais plus pour longtemps, Wilhelm remportera les deux suivantes et Johannes ne verra jamais l'ombre d'une couronne à l'horizon. Steinitz gagna le match par 12.5 à 7.5

    Wilhelm Steinitz

    Le premier champion du monde officiel

    Johannes Zukertort se contentera d'un autre titre celui du record en simultanée à
    l'aveugle contre seize joueurs.

     

     

     

     

     

     


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    Doucement Wilhelm Steinitz affrontait avec patience le temps, les progrès peu à peu vinrent le jour et telle une araignée tissant sa toile, le stratège construira son monde sur des fondations érigées de la main du maître.

    Nous n'avions plus droit au romantisme fracassant d'Anderssen, Morphy etc.

    Le jeu de Steinitz combattait l'hégémonie du sacrifice tactique, l'art de la stratégie plaça Wilhelm au sommet de la hiérarchie, même si, sa façon de jouer n'était pas apprécier.

    Bien décidé à revoir son jeu car au début de sa carrière Steinitz était connu pour être un joueur audacieux on le surnommait d'ailleurs le « Morphy des échecs »

    Henry Bird résumait l'opinion de la masse des joueurs je cite :

    « Placez le contenu d'une boîte de jeu d'échecs dans un chapeau, agitez vigoureusement, laissez tomber les pièces d'une hauteur d'un mètre sur l'échiquier, et vous aurez le style de Steinitz ».

    Ceci bien évidement ne l'intéressait pas, son jeu était tout autre, basé sur la logique en profondeur. Presque scientifique vantant les mérites d'une structure de pions, d'un blocage, d'une faiblesse, des cases fortes. Construisant des points d'appui au centre et concrétisait bien souvent une partie avec le seul gain d'un pion.

    1861

     

    Date importante dans la carrière de Wilhelm Steinitz. Il participe à un tournoi organisé en Autriche où il fait preuve d'une puissance redoutable pour ce besogneux des échecs. Ils terrassent un à un tous ses adversaires pour conclure son capitale victoire par une série impressionnante de trente gains contre une seule défaite.

    Un an plus tard il participe au tournoi de Londres sans doute un peu moins bien préparé il terminera sixième. Comme en 1851 la victoire revînt à Adolf Anderssen.


    Steinitz prépare son avenir s'interroge et devient professionnel quelques temps plus tard. Il s'installe à Londres alors grande capitale du noble jeu, enchaîne tournoi sur tournoi jusqu en 1866 une rencontre, la rencontre tant attendue entre Anderssen et Steinitz une fois n'est pas coutume.

    Le romantisme face à l'austérité du jeu moderne et bétonné de Wilhelm

    Le vainqueur devra gagné huit parties les matchs nulles ne comptant pas, il est intéressant de lire le chiffre huit car celui-ci est le symbole de l'infini.

    Autre petit détail et pour la première fois les protagonistes joueront avec une limite de temps, ils avaient quatre heures pour les quarante premier coups et puis deux heures pour les vingt coups suivants.

    Le duel commença par la victoire d'Anderssen suivi de quatre victoires consécutives de Steinitz le ton était donné Anderssen revînt au score six à six mais vu finalement au terme de quatorze parties la victoire de Wilhelm Steinitz et celui-ci se proclama champion du monde toujours officieux.

     


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    Wilhelm Steinitz

    Tournons maintenant la page sur nos champions du monde officieux.

    Pour vous présentez le père des échecs modernes dorénavant tourné vers la stratégie et l'étude plus scientifique de la théorie des échecs.

    C'est en 1836 qu'est né le 14 mai à Prague (Tchécoslovaquie)

     

    L'époque Viennoise

    A l'âge de douze ans vous et moi rêvions de trains électriques, de circuits d'autos, de voyages au bord de la mer, de la petite copine sa voisine bref d'un tas de trucs qui faisait de nous des héros malgré nous dans le coeur bien souvent compréhensible de nos mamans.

    Wilhelm découvre le noble jeu alors tout juste âgé d'une douzaine d'années avec un ami
    d'enfance. Il joue sans cesse absorbé, passionné contre l'avis de son père d'ailleur
    s.

    Voilà donc déjà à douze ans un gamin rempli de promes
    ses.

    En 185
    8 il quitta le logis familial pour rejoindre Vienne alors la capitale de l'empire austro-hongrois. Poursuivant ses études de mathématiques avant de trouver avec beaucoup de peine un emploi de journaliste.

    Tro
    is ans plus tard à l'âge de vingt trois ans, armé de sa culture échiquéenne, Steinitz joue son premier tournoi contre les meilleurs joueurs Viennois.
    Il terminera à la troisième place.

    Rien n'était donc impossible.

     

     


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