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    Nous rêvons tous de sortir la partie, celle qui pendant longtemps nous fera rêver, la partie qui fera de nous notre fierté, notre référence en quelque sorte.
    L'espoir insensé de croire encore plus en nos possibilités et enfin de pouvoir se dire un jour et pourquoi pas nous...
    Faut pas rêver dirons certains d'entres-nous et pourtant l'échiquier repose là, à attendre
    « La toujours jeune » où « l'immortelle » qui demeure je crois, en chacun de nous.

    Voici donc l'héritage d'Adolf Anderssen dans toute sa splendeur.
    Un homme modeste qui a fait de sa vie un hymne dédié aux échecs et à son métier d'enseignant.

    Je vous invite à voir ou à revoir ces deux merveilleuses parties au format PGN en allant vers le lien suivant :

     

    http://membres.lycos.fr/chaturanga/les_immortelles.htm 


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     ADOLF ANDERSSEN

     

    Né à Breslau en 1818 « Allemagne » Adolf Anderssen découvrit le jeu d'échecs à l'âge de neuf ans son père en effet lui enseigna les rudiments du jeu.

    Ce fût dès lors avec passion qu'il dévora des yeux les revues échiquéennes des grands joueurs tel que François-André Danican, dit Philidor, Giochino Greco.
    Malgré son jeune âge il ne commença sa carrière véritablement qu'à l'âge de 30 ans, partagé entre ses études de mathématique et le noble jeu il deviendra enseignant au lycée de Breslau comme professeur de mathématique.

    C'est en 1851 qu'il s'inscrivit au premier tournoi européen pendant la période des congés scolaires.

    En demi-finale du tournoi de Londres Anderssen joua contre Howard Staunton le champion du monde en personne. Cinq parties pour départager le vainqueur qui ira donc en finale. Le résultat ne se fît point attendre Anderssen assure sa victoire sur le score de 4 à 1.

    Et gagne en finale.

    L'art et la manière dans l'école romantique.

    Une époque romantique dont le jeu est essentiellement basé sur le sacrifice de combinaisons brillantes et pleines de fantaisie, dont Anderssen fût le chef de file incontesté.

    Enfin champion du monde de 1851 à 1858 Anderssen joua des parties libres laissant toute son imagination envahir les 64 cases.

    Il mourût en 1879 en nous offrant l'héritage de sublimes parties.

    Il est intéressant de révéler le trait de caractère de monsieur Adolf Anderssen, qui se montra toujours très passionné tout au long de sa vie, on ne connaissait pas chez lui l'être accablé que peut être un joueur après une défaite.

    Toujours près à en découdre avec les meilleurs, l'homme ne connaissait pas d'ennemis dans la famille tout en continuant d'enseigner modestement.


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