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    Le charisme de José Raul dans le milieu échiquéen n'étant plus à prouver, ce qui étonnait beaucoup de gens c'était le style Capablanca sur le jeu comme dans la vie, toujours d'une élégance rare, très raffiné culturellement, souriant, il plaisait beaucoup aux dames.

    Il fût nommé à un poste diplomatique au ministère des affaires étrangères de Cuba dont ses fonctions seront purement représentatives, médiatisé, l'homme pouvait légitimement revendiquer être ambassadeur de son pays, voyageant beaucoup à travers le monde il avait la tâche de représenter Cuba lors de manifestations échiquéennes ou autres.

     

     

    Le dix-sept septembre 1927 José Raul Capablanca surnommé depuis « l'invincible » parce qu'ayant accusé très peu de défaite, mettra son titre en jeu au cercle échiquéen de Buenos Aires (Argentine) face à Alexandre Alekhine.

    Les pronostics allaient tous en faveur de José Raul surtout depuis le tournoi de New York où il régna en maître confirmant sa suprématie au plus haut niveau. Jusqu'ici Alekhine n'avait pas encore gagné la moindre partie face au cubain même si celui-ci eu bien d'autres grands succès dans les tournois.

    L'organisation de la finale de Buenos Aires exigea des participants de gagner six victoires pour obtenir la couronne mondiale. Au cour d'une interview, un journaliste demanda à Alekhine : Comment allez vous battre Capablanca six fois ? Et le Russe se limitera à un seul commentaire : Mais je ne sais même pas comment lui, pourra le faire.


    Dans la première partie Alekhine gagna avec les noirs et Capablanca annulera la suivante et gagnera la troisième trouvant les meilleurs coups pour contrer les attaques d'Alekhine.
    Puis confirme dans la septième, le championnat ainsi relancé promettait beaucoup de suspens, Capablanca du finalement concéder à son challenger la onzième et la douzième partie, démoralisé par le fait qu'il commettait beaucoup trop d'erreurs.

    Trois à deux pour Alexandre Alekhine sous les feux des projecteurs suit huit parties nulles et dans la vingt et unième partie Capablanca complique le jeu et perd à nouveau grâce à un formidable coup d'Alekhine qui force Capablanca à abandonner.
    Dans la vingt-neuvième Capablanca malgré une erreur gagna la ronde, revenant doucement au score quatre à trois. La trentième et la trente une nième se solderont par des nulles.

    On se rapprochait du titre. Alekhine gagna la trente deuxième ronde en soixante trois coups dans une finale de pions qui mena Alekhine à Dame. La suivante fut nulle et enfin nous allions rentrer dans le vif du sujet.
    Lien vers la première partie :
    Lien vers la troisieme partie :
    Lien vers la vingt et unième partie :
    Lien vers la vingt-neuvième partie :

    Capablanca jouait les noirs dans cette trente-quatrième partie et rien de spécial ne vient troublé l'ordre public au milieu de l'échiquier.

    Il faudra attendre le vingt-troisième coup, comme un orage au-dessus de la tête du cubain, Alekhine attaque avec la Dame deux des pions noirs de José Raul Capablanca.

    Le tenant du titre défendit la position en véritable champion et la partie fut ajournée au quarantième coup laissant sur l'échiquier pour Alekhine une Tour, une Dame et trois pions. Idem pour Capablanca à la différence que celui-ci avait un pion de moins.

    A la reprise les joueurs échangèrent les Dames et Alekhine se trouvait dans une position légèrement plus favorable avec un pion de plus, mais la partie fut une nouvelle fois ajournée.

    Le lendemain sur le champ de bataille au bout du quatre-vingt-deux coup, la partie fut une nouvelle fois ajournée mais Capablanca ne reprendra plus la lutte le lendemain et cédera la couronne à Alexandre Alekhine au bout de six années de règne.

     

    Lien vers la trente-quatrième partie :

    Capablanca - Alekhine 

     

     

     

     

    Alekhine n'accordera jamais de revanche à José Raul Capablanca, les deux hommes ne s'adressèrent plus la parole au hasard de leurs rencontres échiquéennes.

    Le géniale Cubain fut encore parlé de lui lors des olympiades de Buenos Aires de 1939. L'un des derniers du reste, il devait se retirer de la scène internationale sur l'avis de ces médecins souffrant d'hypertension artérielle.

    José Raul Capablanca meurt au petit matin du 8 Mars 1942 d'une attaque eu la veille au Manhattan Chess Club à New York alors qu'il regardait une partie d'échecs.
    Il ne perdît que trente six parties sur plus de sept cent tout au long de sa carrière internationale.


     

    Les songes de l'esprit

    A méditer

    On n'a jamais que l'âge auquel on a commencé à jouer aux échecs, car après on cesse de vieillir.

    José Raul Capablanca





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    José Raul Capablanca

     

    est né à la Havane le l9 novembre 1888, dès sa plus tendre enfance il fut bercé par la romance des pendules échiquéennes, son père amateur d'échecs et membre du club de la Havane l'aidera à connaître et à comprendre les sentiers mystérieux du Roi des jeux.

    La précocité de José Raul pour le jeu d'échecs à l'âge de quatre ans surpris son père en effet le bambin découvrit très vite la marche à suivre négociant la valeur géométrique de chacune des pièces minutieusement.

    Il conclura dit on une partie alors tout juste âgé du même âge et gagna contre un fort amateur du club.

     

     

     

    Huit années passèrent José Raul aspire à son premier grand rendez-vous échiquéen, Et c'est au tournoi national de Cuba rien de moins qu'il fît sensation en remportant celui-ci dans un style déjà très marqué pour un enfant répétons le, tout juste âgé d'une douzaine d'années. Il surclassât ses adversaires plus forts que lui et plus expérimenté. Cherchant la simplicité dans les échanges de pièces et aimant surtout l'épilogue des fins de parties.

    Le style Capablanca est né     

    José Raul, plus tard, aimait à souligner cet épisode de Cuba pour n'avoir jamais ouvert un livre d'échecs pendant cette période, et que, ce ne serra que deux années plus tard qu'il commença à lire son premier livre sur le noble jeu.



     
     
    En 1905 vînt alors le premier tournoi international pour Capablanca à Hasting (Grande Bretagne) Qu'il gagna sous les éloges de ses contemporains. Son jeu est à la fois simple et extrêmement efficace, tout semble facile pour lui d'une élégance peu commune rien ne résistait au champion.

    Après avoir terminée ses études secondaire, il fut envoyé au Etat-Unis poursuivre ses études de chimie à l'université de colombia, mais deux ans d'incertitude auront tôt fait de décider Capablanca de se consacrer exclusivement aux échecs, sa véritable passion.

    Capablanca dès lors multiplie les tournois, les simultanées classiques ou à l'aveugle, rien ne s'oppose à l'émancipation de l'artiste et il gagne.

    Le trait de génie de Capablanca sur l'échiquier n'a pourtant rien d'extraordinaire pour le profane, même ces adversaires qui ne commettaient pas d'erreurs devait ce rendre à l'évidence, la partie imperceptiblement donnait un avantage certain à José Raul. Tout aussi naturel que son jeu, son style ne subira aucune évolution tangible.


     
     
    En 1914 il se rendît à St-Petersbourg (Russie) où il terminera deuxième, le rapprochant un peu plus du titre mondial, mais la guerre retarda ce projet bien décidé dans découdre avec Emanuel Lasker.

    Lasker tout aussi patient freinera également la tentative avouer de José Raul Capablanca de conquérir la couronne. On attendra donc 1921 dates historiques de la victoire du génial Cubain sur son non moins prestigieux adversaire Emanuel Lasker.
    Il mettra quelques années avant de remettre son titre en jeu, jouant avec beaucoup de talent chaque apparition en tournoi. Il ne perdra que quatre parties sur environs deux cent.

    Cette invulnérabilité chez Capablanca le déstabilisera quelque peu, s'imaginant être imbattable si il ne commettait pas d'erreur grossière. Capablanca voyait la fin proche de notre noble jeu, car il soupçonna rien d'autre pour deux joueurs très fort qu une partie nulles.

     
     
    Au travers de sa citation prémonitoire « Lorsque le joueur le plus fort a le fou, alors c'est le fou qui est le meilleur ; lorsqu'il a le cavalier, alors c'est le cavalier qui est supérieur »

    Par conséquent José Raul préconisait la modification des règles du Roi des jeux, crime de lèse majesté pour les uns ou apathie pour les autres. La première idée de Capablanca était d'intervertir les Fous et les cavaliers dans leur position initiale, puis d'agrandir l échiquier à la taille d'un damier (10x10) et de pouvoir ajouter deux nouvelles pièces de chaque coté l'une unissant le pas de la Tour et du Cavalier, et l'autre celle du Fou et du Cavalier.

    Mais le champion du monde fut bientôt seul à comprendre ce qu il avait imaginé, face à un public devenu hostile à ses idées. Mais c'est de la part de ses collègues que les critiques furent les plus virulentes, celui qui sera le plus outré sera Alexandre Alekhine.

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