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L'exil
Les années passèrent considéré comme le père des échecs modernes, nous sommes en 1872 et Wilhelm assoie sa notoriété en battant Johannes Zukertort alors considéré comme un des prétendants à la couronne mondiale.
Steinitz confronté a son tempérament, en effet, d'un caractère exécrable il lui arrivait de se quereller avec son adversaire allant même jusqu à le frapper. Voici je cite : une scène se passant au club de Vienne alors qu il était encore tout jeune.
Confronté a un puissant banquier une dispute éclata. Epstein s'indigna : - Comment osez-vous me parler ainsi ? Ne savez vous pas qui je suis. Steinitz répliqua – Oui, vous êtes Epstein le financier. Mais ici, Epstein c'est moi.
Il était donc ainsi, taciturne, orgueilleux et caractérielle Steinitz s'étant fait trop d'ennemis émigra pour les Etats-Unis en 1883 date à laquelle il vit d'exhibitions, puis fonda la grande revue d'échecs : "The international Chess Magazine" ou évidemment il ne manquera pas d'écrire des propos plus que acerbes envers ses adversaires.Johannes Herman Zukertort
Disciple du grand maître Anderssen, Zukertort proposa un match à Steinitz, le seul véritablement capable de dominer le champion du monde officieux. Lors du tournoi de 1883 Johannes avait gagné le tournoi de Londres surclassant Steinitz de trois points.
Le match pour le titre suprême et enfin officiel aura donc lieu à New York, Saint-Louis et à La Nouvelle Orléans du 11 Janvier au 29 mars 1886
Steinitz gagna la première partie dans un style plutôt romantique sacrifiant un cavalier pour trois pions. Ensuite vînt au tour de Johannes Zukertort d'aligner quatre gains d'affilée.Zukertort sur orbite mais plus pour longtemps, Wilhelm remportera les deux suivantes et Johannes ne verra jamais l'ombre d'une couronne à l'horizon. Steinitz gagna le match par 12.5 à 7.5
Wilhelm SteinitzLe premier champion du monde officiel
Johannes Zukertort se contentera d'un autre titre celui du record en simultanée à
l'aveugle contre seize joueurs.
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