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    Efim Bogolioubov - Alexandre Alekhine

    Deux années passèrent, Alekhine se consacra exclusivement aux échecs malgré son doctorat en droit obtenu à la faculté de Paris. Aiguisé de conception originale où se mêlaient les principes des écoles modernes et classiques. Il infusait au noble jeu un nouveau souffle, remaniant le jeu hésitant de son époque. Son style provoquait et dérangeait le jeu tranquille par des combinaisons extrêmement pointues.

    Boudant Capablanca à une époque ou les champions choisissaient encore eux même leurs challengers, Alekhine mis son titre en jeu face à Efim Bogolioubov 1889 – 1952 mais l'Allemand d'origine russe n'y jouera qu'un rôle secondaire en deux participations en septembre 1929 et 1934 sur les scores pour sa première participation de onze victoires, neuf nulles, et cinq défaites et en 1934 huit victoires, quinze nulles pour seulement trois défaites.

    Alekhine quitta la comtesse Vassiliev en 1933 pour une riche américaine Mrs Freemann. Dès lors Alexandre se mettra à boire et à fumer beaucoup plus que de raison à savoir cinq paquets de cigarettes par jour, hallucinant, et pendant ce temps là Alexandre se préparait pour la conservation de son titre de champion du monde.

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    Le dix-sept septembre 1927, enfin, les premiers coups d'une époque de rêve accomplir le dessein de l'ambitieuse Nadejda Fabritzky, conquérir le titre suprême face à José Raul Capablanca. Ce fût un championnat épique durant plus de deux mois et demi et trente quatre parties furent nécessaires pour départager ces deux immenses champions.

    Alekhine s'imposait et devenait le quatrième champion du monde d'échecs officiel.

    Alekhine n'eu aucun égard à l'encontre de José Raul Capablanca son rival, depuis que celui-ci préconisait la modification des règles du noble jeux. Il dira ceci, à qui voudrait bien l'entendre, je cite :

    « Les réformistes prétendent que les progrès de la théorie conduiront à la disparition des échecs, et qu'il faut, pour leur rendre vie, en remanier les règles. En réalité, qu'exprime cette affirmation ? Le mépris de l'intuition, de l'imagination et de tous les autres éléments qui font des échecs un art »

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    D'une extrême attention pour le beau jeu Alekhine rageait bien souvent contre des joueurs qui gaspillait une position dite harmonieuse en enchaînant de jolies combinaisons. Travailleur hors pair, le noble jeu tournait à l'obsession négligeant bien d'autres plaisirs de la vie.
    L'imagination vive d'Alekhine et pour le moins constructive sur un plan échiquéen, trouva bien des admirateurs de premier plan Xaviely Grigorovich Tartakower 1887 – 1956 fût l'un de ceux ci, il dira du jeu d'Alekhine je cite :

    « Le jeu d'Alekhine est lumineux comme le soleil »

    Alexandre s'avoua même à un moment de sa vie pouvoir se permettre bien des fantaisies sur l'échiquier et de s'en sortir sans problème, excès de confiance certes, les rares parties perdues fût se genre d'errance imaginative.

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    Alexandre brillait par sa clairvoyance du jeu combinatoire et avait comme livre de chevet le père de l'école Russe j'ai nommé le regretté Mikhail Tchigorine 1850 – 1908 il s'inspirait beaucoup de celui-ci lors de plans offensifs mais refusait sa conception de systématisation et de schématisation.
    Chaque partie devait avoir une âme et ne devait souffrir d'aucune analogie entre elle. La démarche d'Alexandre afin d'appréhender le début d'une partie était de ne jamais jouer un coup par routine chaque coup de pièces possède en lui une importante richesse.
    L'adversaire ne pouvait espérer que très rarement rester sur des chemins bien connus de tous car très souvent Alekhine sortait très vite du livre.

    Voici donc une citation qui en dit long sur notre personnage :

    « Pour me battre, il faut me battre trois fois : une fois dans l'ouverture, une fois dans le milieu de jeu et une fois en finale »

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    La révolution terminée, Alekhine s'exilera à Paris en 1921 devenant citoyen Français et époux de Nadejda Fabritzky veuve du général V. Vassilieff. Elle décidera de la carrière d'Alexandre, femme dotée d'ambitieux projets pour celui-ci, elle ira jusqu'à le persuader qu'un jour il pourrait devenir champion du monde. Elle tînt un rôle prépondérant dans la carrière d'Alekhine à la fois imprésario et manager l'accompagnant dans les tournois elle su mieux que quiconque réaliser son rêve, devenir le numéro un des échecs à travers le monde.

    Le public ne se trompera pas lorsque le premiervrier 1925 à Paris, Alekhine battait le record de simultanées à l'aveugle contre vingt huit participants. Le spectacle offert commença à dix heures et se terminera à minuit sur le résultat très convaincant de vingt deux victoires, trois nulles, et trois défaites. Dans la même année au tournoi de Baden-Baden il remporta celui-ci sans avoir perdu une seule ronde.


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